17 février 2006 - Liaison ferroviaire Lyon Turin
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Par lettre commune du 22
août dernier avec le ministre des Transports italien Pietro LUNARDI,
Dominique PERBEN a réaffirmé à l’Union européenne la volonté des deux pays de
tout mettre en œuvre pour lancer l’opération Lyon-Turin en 2010, confirmant
ainsi les engagements pris par le gouvernement lors du CIADT de décembre
2003. Cet aménagement, maillon
essentiel de la liaison européenne Lyon–Turin–Trieste–Ljubljana–Budapest,
doit, d’une part, assurer le développement durable du fret ferroviaire entre
la France et l’Italie et d’autre part permettre aux voyageurs de traverser
les Alpes dans les meilleures conditions possibles, tout en assurant une
desserte performante des grandes villes du sillon alpin. A la suite de la décision ministérielle du 26 mai 2004,
qui a retenu l’itinéraire Bas Dauphiné et les tracés locaux des tunnels de
Chartreuse et de Belledonne, des études étaient encore nécessaires notamment pour préciser le
tracé des accès fret au tunnel international au sein du fuseau Bas Dauphiné,
et pour réduire certains impacts localisés de cette nouvelle infrastructure. Après une consultation très
large des élus, de la population, et des associations au milieu de l’année
dernière, Dominique
PERBEN a retenu le 17 février 2006 l’option n°2 parmi les propositions de
Réseau Ferré de France. En effet, compte tenu du jumelage avec la ligne
existante puis avec l’autoroute A43, cette solution minimise les impacts sur
les territoires traversés. D’un point de vue environnemental, l’option 2 est
globalement la moins pénalisante des trois options en termes d’inscription
dans le paysage, d’impact sur le milieu naturel et de préservation des zones
humides et de la ressource hydraulique. Par ailleurs, l’option 2 offre des perspectives de
réalisation progressive qui permettront de laisser le temps nécessaire à
l’adaptation des pratiques de transport de fret, dans la perspective de la
mise en service du tunnel international, qui apportera une capacité d’échange
beaucoup plus importante. Enfin, cette option permettra d’apporter à brève
échéance une amélioration intéressante pour les dessertes voyageurs TER et
TGV, dans l’attente de la réalisation de la ligne nouvelle à grande vitesse
entre Lyon et Chambéry. Le ministre a demandé à RFF
de lancer les études d’avant-projet sommaire sur ces bases et parallèlement
de remettre pour la fin d’année des propositions concernant la réalisation du
projet par phases successives. Pour ce qui concerne le
secteur du canton de La Chambre, sur lequel une mission spécifique a été
menée par le conseil général des Ponts et Chaussées, Dominique PERBEN a
demandé, avant d’arrêter un choix définitif, que les études sur les options
dites « A43 » et « Glandon » se poursuivent à un niveau
détaillé, notamment pour en comparer les coûts, les risques techniques lors
de la réalisation et les impacts sur le milieu naturel et humain. Sur le plan de la méthode,
Dominique PERBEN a souhaité que toutes ces études, très importantes pour
l’avenir du projet, fassent l’objet d’un dialogue approfondi avec les élus,
notamment dans le cadre du comité coprésidé par le Préfet de la Région et le
Président du Conseil Régional. Le ministre réunira régulièrement
les élus concernés par ce projet afin de poursuivre les échanges et ainsi
contribuer à l’information et au bon avancement du projet Lyon-Turin dans les
délais prévus. Contacts presse Cabinet de Dominique Perben |